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Imaginez un monde où tous ceux qui ont fait un jour l'Histoire se retrouvent tous au sein d'un seul et même endroit, obligés de cohabiter tous ensemble.
Par le temps et la patience On obtient une bonne conscience ; Si vous voulez savoir qui a écrit cela, Le nom de Katte vous l'apprendra, Toujours content en espérance.
Celui que la curiosité portera à lire cette écriture, apprendra que l'écrivain a été mis aux arrêts par ordres de sa majesté le 16 d'août de l'année 1730, non sans l'espérance de recevoir la liberté, quoique la façon dont il est gardé lui fasse augurer quelque chose de funeste.
Mère biologique de Hans, Sophie-Dorothée a quitté le monde des vivants lorsque son fils avait seulement deux ans, après lui avoir offert une petite sœur. Katte aura l'impression d'un manque maternel durant les quelques premières années de son enfance, sentant au plus profond de lui la disparition de sa mère, mais cela sera vite oublié lorsque sa belle-mère prendra ainsi sa place.
Hans Heinrich Graf von Katte
Heinrich von Katte est le père de Hans, et il tient plus que tout à son fils. Il est Maréchal dans l'armée Prussienn. Il fera tout pour essayer de faire annuler l'exécution de ce dernier, mais les paroles qu'il tiendra au Roi n'aura aucun effet pour ce dernier. Il sera détruit et desepéré à la mort de son fils. Friedrich II, lorsqu'il monta sur le trône, lui donna à lui et à sa famille de nombreuses terres, sans aucun doute parce qu'il ressenti de la culpabilité qu'il cachait au plus profond de lui.
Katharina Elisabeth von Katte
Katarina est la deuxième femme du père de Katte, et donc, par conséquent, sa belle-mère. Elle est pour lui comme sa mère, puisqu'elle l'a élevé comme son fils et que c'est elle qu'il a vraiment connue comme figure maternelle.
Sophie-Henriette von Rochow (née von Katte)
Sa petite sœur ; leur mère est morte quelques mois après sa naissance. Il tient beaucoup à elle, de plus elle est la seule de leur famille à avoir la même mère que lui et il fera toujours tout pour la protéger. Ils ont grandi ensemble et ont partagé beaucoup de souvenirs jusqu'à ce qu'il parte étudier à l'Université.
Elisabeth Katarina von Katte
Luise Charlotte von Bismarck (née von Katte)
Friedrich Wilhelm Ludwig von Katte]
Friedrich Albrecht Wilhelm von Katte
Ses demi-frères et demi-sœurs. Mais pour lui le mot "demi" n'existe pas, il les considère comme de réels frères et sœurs. Il les aime et les respecte, bien qu'il ne les ai pas beaucoup connus vu qu'ils sont nés juste avant ou alors lorsqu'il était à Königsberg. Il allait seulement leur rendre visite parfois, mais n'était pas aussi proches d'eux qu'avec sa petite sœur.
Petronella Mélusine von der Shuldenburg
Tante lointaine de Hans. Elle est aussi la grande-tante de Friedrich, car elle est la cousine de son père, Frédéric-Guillaume 1er, dont les mères sont sœurs.
Friedrich von Hohenzollern/Friedrich II von Preußen/Friedrich der Große
Friedrich est le Prince Héritier que Katte protège et auquel il apprend tout ce qu'il sait. Ils sont extrêmement proches, jusqu'à devenir amants ; c'est le désir de fuite de ce dernier qui causera l'exécution de Katte. Malgré tout, Hans lui pardonne et rejette la faute sur lui. Mais cette personne, ce futur grand Roi de Prusse est celui qu'il aimera toujours plus que tout et à qui il sera à jamais plus que dévoué.
Frederico-Giovanni de Bourbon-Sicile von Hohenzollern und von Katte
Personnage Fictif!
Frederico-Giovanni - Friedrich-Hans en Allemand - est le fils adoptif de Katte ; il est le fils biologique de Friedrich et de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile. Katte est son autre père car il est en couple avec son père biologique et qu'il s'occupe de lui à la place de sa mère, qui n'en a pas toujours le temps ou qui préfère faire autre chose. Il l'a toujours considéré comme son vrai fils, et cette situation lui fait souvent penser à comment sa belle-mère s'était conduit avec lui, elle aussi, durant toute sa vie.
Peter Karl Christoph von Keith
Keith était, comme Katte, lieutenant et était lui aussi un grand ami du Prince héritier, étant aussi son page. Il s'appréciaient beaucoup l'un et l'autre, même si Keith était parfois jaloux de Katte et de sa relation avec leur Prince qui était bien plus forte que celle que lui-même avait avec ce dernier, et avait l'impression qu'il lui prenait sa place. Mais malgré cela, cela se voyait qu'il tenait à lui.
Alexandre von Spaen
Comme Keith et Katte, Spaen était lui aussi un lieutenant assez proche du Prince - néanmoins, moins proche que ces derniers, et il était plus âgé qu'eux -. Il soutenait beaucoup la relation amoureuse entre Katte et le Prince, un peu trop même, et faisait tout pour qu'ils se retrouvent tous les deux, échafaudant des plans tous plus impossibles à réaliser les uns que les autres. Katte l'appréciait beaucoup, même s'il le trouvait parfois trop envahissant, bruyant et embarrassant.
Gretchen Spandau
Personnage Fictif!
Gretchen est une jeune fille venant d'une famille de couturiers de Prusse-Orientale. Elle a fugué de chez elle et a tout tenté pour entrer à l'Université Albertina de Königsberg, jusqu'à se déguiser en garçon. Lors de son admission, elle rencontre Katte, qui va directement tomber sous son charme ; et lorsqu'il découvrira son véritable sexe, il ne cessera pas de l'aimer encore plus. Mais c'est un amour unilatéral car les sentiments de la jeune fille ne sont pas réciproque, étant tout d'abord asexuelle est ignorante et aveugle des sentiments de son ami. Ce n'est que plus tard, lorsque Katte a terminé ses études et est en voyage en Italie, qu'elle ne saura l'existence de cet amour dans une lettre que le lieutenant lui envoie. Mais cette histoire s'arrête là car ni l'un ni l'autre ne se reverront et Hans est forcé de l'oublier.
Heinrich Andreas Albertina
Personnage Fictif!
Heinrich, fils d'un des plus grands pêcheurs de Königsberg, est un ami d'adolescence du lieutenant Prussien du temps où ils étudiaient ensemble à l'Université. Le jeune homme rentre de justesse à l'Université, n'ayant pas un rang social assez élevé, il parvient à se faire accepter à l'Université après la détermination et l'intelligence qu'il fait part aux autres, et le fait que son nom de famille soit le même que le nom de l'Université parvient à convaincre les autres qu'il a un lien de parenté avec le fondateur, - alors que ce n'est qu'une coïncidence - et cela l'avantage. Il travaille en même temps dans une des plus célèbres auberges de la ville, spécialisée en poisson et qui appartient à sa famille, et c'est là-bas qu'il travaillera après ses études. Il fut très proche de Hans, éprouvant pour lui comme une addiction et ne pouvant à un moment plus se détacher de lui, mais cela ne sera pas forcément de l'amour.
Luciano Visconti
Personnage Fictif!
Issu d'un haute famille de Venise, Luciano est étudiant en Art à l'École de la ville Italienne qui enseigne cette même discipline. Il est très extravagant et aime les fêtes et les couleurs vives, tout en sachant rester sérieux. Même s'il n'est pas très bon en mathématiques et en écriture, il est extrêmement doué en peinture et sera extrêmement pointilleux sur les techniques à utiliser. Il aime tout ce qui touche au renouveau et aux découvertes, surtout du côté artistique, et aurait aimé vivre à la Renaissance même s'il sait qu'elle cache aussi une part sombre. Il est très mature et réfléchit toujours avant d'agir ; même s'il peut passer pour un égoïste parfois cela ne sera pas extrême. Il connaît Katte car ce dernier est venu étudier dans son école durant un an, juste avant d'entrer dans l'armée, afin d'approfondir ses connaissances en art. C'est lors d'un de ces bals, le dernier auquel le lieutenant a été, qui lui vola son premier baiser. Il ne le revit plus après cela, et bien qu'il ait développé de la fascination et de l'attirance à son égard durant quelques mois, il ne se souviendra plus vraiment de lui par la suite.
Albertina, chère Albertina, Tu étais si belle en ces temps-là Fierté de la région Tu apportais la raison Depuis des siècles aux étudiants. Tes grands murs teintés de blanc M'ont accueuilli à bras ouverts Verte en été et blanche en hiver Tu régnais sur la sagesse de la ville Car c'est en toi que le savoir brille.
La vie et la mort sont vraiment des choses étranges. J'ai fait des études sur ce sujet ; et les rouages qui font inlassablement tourner l'horloge de la vie et de la mort sont très nombreux et invisibles, et ce cycle est bien plus complexe qu'il n'en a l'air. En réalité - si je peux oser utiliser ce mot - il n'est d'aucune logique. Tout d'abord, la réincarnation ; tout mon entourage, mon Prince en premier, s'est réincarné après sa mort. Alors que moi, mon âme était arrivée à son état de purification totale alors que je suis mort en tant que Hans Hermann von Katte. Et jamais plus mon âme n'a été dans un autre corps. Je ne pense pourtant pas avoir été si bon... même si tout cela n'est pas forcément toujours dû à la bonté. Car voilà ce que je pense ; tout est basé sur les états d'âmes. Ils sont ancrés au plus profond de nous, ils nous définissent, sont le fruit de nos passions. Et, si par exemple nous tuons un individu mais que personne ne tient réellement à lui dans son entourage, alors notre âme ne s'assombrit qu'à peine, puisque nous n'aurions causé ni tristesse, ni désespoir et ni désir de vengeance à autrui. Et que personne n'aurait été blessé par ce geste, sinon lui-même. Et si nous nous sacrifions nous-même pour les autres, si nous offrons du bonheur et du plaisir aux personnes qui nous entourent, alors notre âme sera, comme notre coeur, remplie de joie et le bonheur nous sera rendu en retour. Ce qui juge de la grandeur d'une bonté ou d'une maléficiance est le taux de bonnes et mauvaises actions que l'être vivant exécute, dans le but d'éloigner le mauvais d'autrui. Et puis, l'on "récolte ce que l'on sème", après tout. Il m'arrive parfois d'avoir des souvenirs inconnus qui me viennent à l'esprit... Je chercherais à les comprendre, si je n'étais pas persuadé que cela n'est pas une bonne chose à faire. J'ai lu dans un des livres dans lesquels j'ai recherché des informations qu'il était extrêmement dangereux pour une âme de retrouver les souvenirs de ses autres vies. Et, comme pour appuyer ces paroles et pour le prouver, j'ai une fois entendu le Majordome dire que s'il revenait en la mémoire d'une âme les souvenirs d'une deuxième de vies passées, alors elle serait brisée, tellement elle ne parviendrait point à soutenir ce poids. Et qu'elle serait renvoyé dans les Limbes, désordonnée, n'étant plus apte à pouvoir rester au Paradis ou aux Enfers. Mais il y a une chose encore qui m'a intrigué ; je me suis penché sur le cas du Général Junot d'Abrantès, car je jugeais que c'était une personne hors du commun qui eu une vie des plus originales. J'ai lu un peu sur lui, mais les événements de sa vie ne sont pas importants dans ce que vais évoquer. J'ai la présomption qu'il existe un lien entre lui et le dramaturge William Shakespeare. Cela paraît insensé, mais après tout dans ce monde à demi-réel rien n'a de sens... lorsque j'avais interrogé le Général français, il m'avait dit qu'il respectait cet auteur et adorait sa façon d'écrire les pièces, et qu'il se retrouvait totalement dans ce style d'écriture. Il m'avait avoué aussi avec un grand sourire que c'est exactement ainsi qu'il aurait raconté l'histoire et décrit les personnages et leur dialogue s'il avait été à sa place. Je ne saurais dire s'il était sérieux - on ne sait jamais avec lui, à vrai-dire - mais il avait en tout cas l'air sincère. De plus, il a appelé son fils Othello, comme le personnages d'une des pièces éponyme du dramaturge anglais... Je sais que je dois sans aucun doute exagérer sur tout cela, moi-même, il y a beaucoup d'écrivains, de philosophes et de leurs oeuvres que j'admire tout autant. Peut-être me trompe-je ou me mélange dans toute cette machination, ou me fais des illusions. Mais le fait est que, en lisant les pièces de Shakespeare, j'ai lu une chose qui m'a frappé. Tout d'abord, c'est le fait que la pièce "Twelth night" - "La nuit des Rois" en français -, se passait en Ilyrie, précisément le pays où Junot était gouverneur. (Même si, en réalité, l'Illyrie de Shakespeare est inspirée des territoires de l'Adriatique où habitait le peuple Illyrien durant l'Antiquité, et qui fut ensuite conquise par les Grecs puis les Romains, tandis que les Provinces Illyiennes que gouvernait le Général Junot était celles qu'avait conquises Napoléon. Mais même si 2000 ans séparent ces deux définitions, il en va tout de même du même territoire et du même nom, et l'Illyrie de Shakespeare est à moitié inventée.) Et, non seulement cette pièce prend place en ce Royaume où le Général français a atteint le summum de sa folie, mais il y avait aussi dedans un personnage à moitié fou qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Je sais que cela ne sont sans doute que des coïncidences, mais ma curiosité ne peut pas s'empêcher d'essayer de vouloir trouver une explication plus métaphysique. Je ne sais pas si ce phénomène signifie que Junot est la réincarnation de Shakespeare, car il ne s'agit pas là de quelqu'un qui aurait eu des souvenirs de sa vie antérieure et s'en serait inspirée, sans trop savoir d'où ils viennent, pour en créer le personnage d'une pièce, mais plutôt l'inverse. Peut-être comme une sorte de prémonition, peut-être un rêve où il aurait vu le futur et s'en serait inspiré. A moins que le temps ne soit, comme la vie, la mort et la réincarnation, un cycle incessant qui recommence... nous savons déjà, en voyant que dans les trous noirs le temps passe beaucoup plus vite que sur terre au fur et à mesure que l'on s'y enfonce, qu'il n'est pas universel. De plus, il n'existe plus dans l'Au Delà. Alors pourquoi n'irait-il pas de paire avec ...? Nous pouvons même penser que, si Junot n'est pas sa réincarnation, il pourrait être en tout cas une des parts de son âme. Car d’après mes déductions, une âmes parfois se divise : c'est pour cela aussi qu'il y a de plus en plus d'individus sur terre et que certains vivants n'ont que des bribes de souvenirs d'une vie antérieure alors que d'autres s'en souviennent parfaitement. Les vivants peuvent, eux, se rappeler d'une de leur vie ancienne car il n'ont pas encore fini celle qui sont en train de vivre. Jusqu'à preuve du contraire...
Messages : 61 Date d'inscription : 18/10/2016 Age : 33 Localisation : Königsberg Albertina, Prusse Orientale, Royaume de Prusse
Je me perds dans mes propres pensées. Tout comme Descartes, je me demande quel est le réel sens de mon existence, question que cherche l'homme depuis toujours et qui n'a jamais eue de réponse. Mais cette question redouble d'importance lorsque, comme moi, l'on n'est plus dans le monde des vivants mais dans un monde où tout et rien existe. Pourquoi Dieu nous a-t-il créé? Peut-être, comme disait autrefois Gilbert, pour effacer son ennui. S'amuse-t-il de nous, des pitoyables et merveilleux exploits des hommes? Si Dieu a offert aux hommes des qualités et des défauts, c'est car la perfection était trop monotone et pas assez enrichissante. Adam et Eve ont été bannis du Jardin d'Eden car ils ont acquis la connaissance ; serait-ce alors plutôt une punition que de nous infliger le fardeau de la réalité non-utopique? Parce que nous avons appris la sagesse même et que nous sommes devenus supérieur à lui? Si c'est le cas, alors Dieu est arrogant et nous regarde d'un air amusé comme nous-mêmes observons du même regard les fourmis grouiller dans la fourmilière, qui nous semblent si idiotes et mécaniques alors que l'être humain lui-même obéit aux même lois naturelles et machinales, tant dans une société monarchique que dans la société ouvrière. Mais Dieu a créé l'Homme à son image... cela signifie donc que, comme nous, il est doté de qualités et de défauts. Mais le Diable doit aussi être part de notre vie en attendant notre mort. Le mal créé un équilibre avec le bien ; s'il n'y avait qu'un seul des ces éléments dans le monde, que ce soit l'un ou l'autre, alors ce serait le chaos. Tout tient en équilibre. Que ce soit nos passions, notre corps, notre âme, si l'un dépasse l'autre nous sombrons dans la folie et nous perdons notre raison. Et si cela parvient à se calmer et que nous essayons d'effacer le surplus qu'il y a d'un côtés par rapport à un autre, en tentant de l'oublier, alors nous prenons l'habitude d'éloigner les sentiments débordants et de les remplacer par d'autres qui sont souvent ceux opposés, et nos paroles mêmes deviennent de purs mensonges et plus rien en nous n'est vrai et tout est masque et miroir. Jusqu'à preuve du contraire...
Messages : 61 Date d'inscription : 18/10/2016 Age : 33 Localisation : Königsberg Albertina, Prusse Orientale, Royaume de Prusse
C'est toi fortune inconstante, Flatteuse divinité, Qui pour remplir notre attente Charme notre vanité. Menteuse dans tes promesses, Injuste dans tes revers ; Il n'y a jour qui finisse Sans nous montrer ton caprice Pour mille tours divers!
"[...]Mes derniers vœux au moment où j'expirerai seront pour le bonheur de cet Empire. Puisse-t-il être gouverné avec justice, sagesse et force, puisse-t-il être le plus heureux des Etats par la douceur des lois, le plus équitablement administré par rapport aux finances, et le plus vaillamment défendu par un militaire qui ne respire plus que l'honneur et la belle gloire, et puisse-t-il durer en florissant jusqu'à la fin des siècles."
Les passions sont puissantes. Au point qu'elles dépassent parfois notre raison, qu'elles nous font les ressentir alors que notre esprit le refuse et qu'il s'obstine à penser qu'il croit en celle qui l'oppose. Comme si elles se mélangeaient ; Nous savons que la haine et l'amour sont deux des plus puissantes passions ; n'a-t-on jamais vu quelqu'un qui prétendait haïr une personne alors qu'une partie de lui, cachée et inconsciente, montre qu'en réalité il l'aime, ou l'inverse? Si ces passions sont liées, ou si elles se mélangent, c'est parfois car elles ne peuvent pas se passer l'une de l'autre ; de plus elles sont difficiles à diriger, car elles sont naturelles et que l'esprit ne les maîtrise pas. Elles sont aussi capables de nous mener à la folie, lorsque notre esprit ne parvient pas à les distinguer et qu'il se bat pour que l'une soit plus forte que l'autre. Comme le disait Descartes, l'admiration est la première de toutes les passions. Alors peut-être est-ce aussi celle qui réunit toutes les autres, celle que toutes les autres ont comme source. Même si pour Descartes, l'admiration est surtout associé à l'étonnement, à la fascination lors d'une nouvelle découverte, on peut aussi y trouver un sentiment d'attachement. L'amour, pas toujours mais assez souvent, est constitué d'admiration. Mais seulement lorsqu'elle est inférieure au sentiment amoureux et au désir sexuel. Si elle est supérieure, alors nous parlerons plus de dévotion, de vénération , plus semblable à celui que les Hommes portent à une entité mythique considérée comme supérieure telle qu'un Dieu plutôt que d'une réelle partie du désir amoureux. Ce qui rapproche l'amour et l'admiration, c'est le fait de ne pas pouvoir se passer de l'autre, d'avoir besoin de lui pour vivre. Mais il ne faut pas mélanger la soumission dans ses deux éléments, car elle est bien moins présente dans l'un que dans l'autre. L'amour peut nous emmener à la soumission si nous finissons par dépendre totalement de l'autre, mais ce ne sont que des cas extrêmes et la soumission n'est pas complète, car même si l'autre nous domine nous serons encore maîtres de nous-mêmes et de notre esprit. Tandis que l'admiration est bien plus signe de soumission et d'une façon intégrale chez l'individu ; lorsque c'est un cas d'admiration où une personne est dévouée à une autre, elle lui sera là totalement soumise, car elle a besoin d'elle pour lui dicter ses gestes, ses actions voire ses pensées. Elle a besoin de croire en elle comme celle qui sera son bienfaiteur. Et ce sentiment sera bien plus fort que dans un simple cas d'amour bilatéral. Une dévotion, une admiration extrême qu'une personne porte à une autre montre que cette dernière considère celle-ci comme un être supérieur à elle, qu'elle sera prête à tout faire et donner pour elle jusqu'à sa vie, et exécutera tous ses ordres qui dans son esprit seront logiques et de bonne conscience.
L'admiration pourrait donc être aussi présente dans la haine ; ce sont là un des nombreux paradoxes qui composent nos sentiments, et admiration peut aussi se confondre avec intrigue. Pouvons-nous admirer une personne que nous détestons? Il est déjà arrivé que des personnes soient énervées contre un individu qui a fait du mal, qui a commis les pires crimes et pourtant certains l'admireront pour les grandes choses qu'il a faîtes et pour son courage. Il se joue là aussi un charisme qui arrive à faire perdre la raison à autrui et à convaincre sa pensée pour ne plus que la diriger et la façonner. Comme la Reine de Naples Marie-Caroline admirait l'Empereur Napoléon pour ses prodiges alors qu'elle le haïssait au plus profond d'elle ; il y a là un sentiment d'estime au-dessus de celui de la colère.
Jusqu'à preuve du contraire...
Messages : 61 Date d'inscription : 18/10/2016 Age : 33 Localisation : Königsberg Albertina, Prusse Orientale, Royaume de Prusse
Certains en étaient heureux mais d’autres en étaient tristes
Elle desséchait les récoltes mais rendait mélancolique
Les cercles provoqués par les gouttes dans la rivière
Décoraient tandis que l'eau remplissait la terre
Et les enfants jouaient, comme s'ils ne ressentaient pas la fraîcheur des lourdes gouttes
Alors que près d'eux, sans les regarder une calèche passait au bord de la route
Il pleuvait et pourtant la ville continuait de vivre
L'eau s'abandonnait aux pavés dont ils étaient lavés..."
- Hans, qu'écris-tu? Ce n'est pas du droit..!
Le jeune homme aux cheveux bruns releva les yeux de sa feuille pour regarder celui qui venait de lui parler.
- Oh, c'est un poème que j'écris..!
- Un poème? Montre! Oh, mais c'est en français...
- Ja, j'aime beaucoup écrire des vers dans cette langue. Cela m'entraîne, et puis je trouve cette langue plus jolie et plus poétique...
- Je vois... mais tu as un niveau de français bien plus haut que moi! Tu es vraiment doué pour les études...
- Bah, je fais juste ce que l'on me demande. Et puis j'adore apprendre de nouvelles choses depuis que je suis enfant! A la fin de ma longue vie, je voudrais tout savoir..! Rajouta-t-il avec un petit rire.
- Oh, et tu en serais bien capable! Dit Heinrich en souriant et en roulant des yeux.
- Ja. Mais le droit m'ennuie... j'aurais voulu faire des matières comme de la philosophie ou des mathématiques à la place...
- Bah, tu pourras bien les apprendre un jour! Ne vas-tu pas suivre les pas de ton père après l'Université?
- Si. Je vais devoir entrer dans l'armée Prussienne... l'armée Royale, même. J'espère que je serais à la hauteur...
- Bien sûr que tu le seras! Et sinon, tu pourras toujours venir nous aider mon père et moi pour la pêche! Rajouta le Prussien avec un rire.
- Oh non, arrête, j'ai le mal de mer..! Lui répondit-il en riant à son tour.
- Quoi qu'il en soit, tu vas devenir quelqu'un de grand, Hans Hermann von Katte! S'exclama Heinrich. Même malgré ton mal de mer! Tu seras quelqu'un de puissant qui influencera tout son savoir sur la cour de Prusse!
- N'exagérons rien, voyons..! Se moqua Katte en remettant ses feuilles en ordre.
Dehors, la pluie continuait inessamment de se déverser sur le sol.
ft. NOM Prénom
Messages : 61 Date d'inscription : 18/10/2016 Age : 33 Localisation : Königsberg Albertina, Prusse Orientale, Royaume de Prusse
Alejandro est né à Séville le 2 Août 1764, de sa mère Antonella Luís et de son père Enrico Da Silva. Il est le cinquième d'une famille de sept enfants ; plus précisément, il a trois grands frères, une grande sœur et deux petites sœurs. Alors qu'il n'avait encore que huit ans, ses parents ont fui l'Espagne pour aller s'installer en Royaume de Naples, les sécheresses en Espagne se faisant de plus en plus grandes et donc les récoltes de plus en plus mauvaises. Ses parents sont tous les deux des paysans, mais ayant tout de même des terres étendues et ayant reçu l'héritage du grand-père maternel qui tenait une maison close, ils ne sont pas pauvres sans être riches, mais il leur arrive d'être juste lorsque les récoltes ne sont pas fameuses. Pour aider sa famille, et aussi parce que cela l'amusait et qu'il ne voulait plus travailler dans les champs, il devient écuyer au château de la Reine et du Roi de Bourbon-Sicile. Curieux, il ne tarde pas à s'incruster en cachette dans le château jusque dans les appartements de la Reine. C'est en retournant dans les cuisines pour aller voler quelque chose à manger qu'il rencontre Federico-Giovanni ; et c'est le coup de foudre immédiat. Ces deux-là ne tardent pas à se voir de plus en plus et à passer du temps ensemble. Alors que Giovanni n'a pas le droit de sortir du château sans l'autorisation de sa mère la Reine, Alejandro va l'emmener voir tout ce qui l'entourent, que ce soit la grande ville où les champs alentours. Et toujours, il essaiera de le protéger et de ne pas lui montrer des choses choquantes comme les guerres et la pauvreté, par exemple. Alors que Giovanni doit fuir en Prusse lors de l'invasion de l'Italie par Napoléon, Alejandro l'accompagne pour le protéger tandis que sa famille retourne en Espagne. Lors de la mort de Giovanni, il éclaté en larmes, dévasté et culpabilise de ne pas avoir pu le protéger. Il finit par rentrer en Espagne par la mer et rejoint sa famille qui s'est installée sur les côtes, mais meure de la peste quelques années après, le 23 mai 1798, à 34 ans.
Physique
Alejandro a des cheveux bruns qui lui vont jusqu'à la mâchoire, et une peau plutôt basanée qui accentue bien le fait qu'il vienne du Sud de l'Espagne. Ses yeux sont verts foncés, et sa corpulence est assez normale, bien qu'il soit un peu petit pour son âge mais cela ne le dérange pas, au contraire, il considère cela comme un atout lorsqu'il souhaite se faufiler.
Personnalité
Alejandro est quelqu'un de très protecteur, un peu trop même, c'est dans sa nature de faire attention à ceux à qui il tient et il est par conséquent aussi très possessif, et culpabilisera quand il n'aura pas su protéger ceux qu'il aimait. Il est aussi gentil est attentionné, mais seulement avec les personnes des classes populaires ; il méprise les personnes riches et nobles, ayant vu tout ce qu'elles faisait à la population et toutes les critiques que l'on fait sur elle. Néanmoins il respecte la Reine pour la femme forte et puissante qu'elle est, et essaie de faire un effort puisque ce sont les parents de Giovanni. Il n'hésitera pas à voler ou à mentir pour arriver à ses fins ou aider ceux qui sont dans le besoin, mais il sera toujours honnête avec sa famille. Il ne supporte pas la guerre et trouve que les soldats de l'armée ne sont que des pions pour une partie d'Échecs entre les Rois et les Reine, et refuse de s'y engager, même s'il pourrait être très doué en discrétion sur les champs de bataille et qu'il sait bien viser.
Messages : 61 Date d'inscription : 18/10/2016 Age : 33 Localisation : Königsberg Albertina, Prusse Orientale, Royaume de Prusse
" - Tu ne viens pas danser? Katte tourna la tête, faisant face à l'italien qui le regardait avec un sourire joueur. - J'ai déjà assez dansé comme cela..! Et puis même si j'aime la musique, j'aime aussi le calme... voir ce ciel, toutes ces étoiles briller... - Moi, je trouve que c'est ennuyeux. C'est trop lent et pas intéressant. - Je trouve que si, justement, c'est ce qui est intéressant.. l'on a l'impression qu'il n'y a de fin à rien, que la mort n'existe plus. - Tu as peur de la mort? - Et toi? - Moi, bien sûr que j'en ai peur. Tout le monde en a peur. - Eh bien, pas moi. Ce dont j'ai peur, c'est de laisser des personnes tristes derrière moi, de ne pas mourir pour ma patrie. Pas de la mort en elle-même. Elle est futile et rapide, foudroie notre corps sans même que l'on ne s'en aperçoive. - Est-ce que tous les Prussiens sont comme cela? Si c'est ainsi alors je préfère les Italiens! Katte lâcha un petit rire. - Ils ne sont pas tous ainsi...! - Il y en a qui aiment la fête? - Bien sûr. Il y a souvent des fêtes en Prusse aussi. Je cois qu'il y en a eu une à Dresde, juste après que je sois parti. Luciano se rapprocha de lui. Ses cheveux noirs mi-longs flottaient dans la légère brise qui caressait la nuit. - Pourquoi dois-tu déjà repartir, Hans? Cela fait à peine un an que tu es ici! - Je sais... mais je dois entrer dans l'armée Prussienne, je suis en âge maintenant. De plus, ma famille y est depuis cinq générations. - Tu aimes notre pays? - Bien sûr! L'Italie est un si beau pays... j'y reviendrai, sans aucun doute! - Et est-ce que tu m'aimes moi? - ...Pardon? - ...laisse tomber. Dis, je peux juste t'offrir un dernier cadeau? - L'invitation que tu m'as offerte pour ta fête en est déjà un grand... - Mais celui que je vais te donner restera à jamais sur toi. Katte n'eut pas le temps de répondre que des lèvres chaudes, grandes, vinrent se coller au siennes. Il resta un instant figé, à la fois surpris et perdu. Que... Que faire dans ces moments-là?! Luciano recula doucement, lui murmurant à l'oreille : - Tu feras de grandes choses, Hans, et tu es quelqu'un d'extraordinaire. Ne l'oublie pas, angelo..." Et il retourna dans la salle de bal. Katte resta longtemps, à penser, le rouge au joues après avoir ressentit cette sensation nouvelle.
ft. NOM Prénom
Messages : 61 Date d'inscription : 18/10/2016 Age : 33 Localisation : Königsberg Albertina, Prusse Orientale, Royaume de Prusse
Je suis désolé si je ne suis pas assez bon pour vous correspondre. Mais depuis toujours pour moi, je dois obéir à des ordres supérieurs, à vos ordres, et à ceux des hauts placés de l'armée. Et même à mon père. Et j'ai appris depuis ma plus tendre enfance les bonnes manières et les façons de se tenir et de penser en société et au palais. Lorsque je suis né mon destin était déjà tracé ; j'allais étudier puis entrer dans l'armée Prussienne, et si par bonheur je nn'aurais pas perdu la vie à la guerre, je serais mort dans la vieillesse. Mis comme vous ne le savez que trop bien, Dieu en a décidé autrement. Il a décidé de me punir, car je n'ai pas su vous protéger, je n'ai pas su vous épargner les tortures de votre père,je n'ai pas su vous convaincre de ne pas suivre et d'être plus patient, je n'ai pas su résister aux péchés de luxure et de richesse qui m'ont été tendus. Ce n'est pas de votre faute, alors pitié, ne vous en voulez pas. Je vous en conjure, tout cela n'est point de votre faute mais de la mienne. J'ai faillit à ma mission première et pour cela le Seigneur m'a donnée la punition la plus dure, c'est-à-dire la mort puis l'attente.
Je sais que vous allez protester, que vous allez me reprocher ma nature. Mais je ne puis pas la changer, aussi grand votre désarroi soit-il.
Je me souviens encore de votre sourire innocent et doux, de ces yeux brillants de curiosité qu'avait votre visage lorsque je vous regardais. Je crois bien que je ne l'oublierai jamais. Vous êtes un ange qui a vécu trop de malheurs pour que son cœur d'or ne puis le supporter. J'aurais voulu le reformer et le couvrir de platine, pour que vous retrouviez cette naïveté curieuse qui vous rendait si irrésistible. Je ne savais vraiment pas ce que vous aviez pu me trouver, et ce que vous pouvez me trouver encore. Mais je sais que même si vous avez changé, je vous aime toujours. Je vous apprendrai tout ce je sais ; et alors vous ferez pareil avec moi, pour que je sois au courant de tout ce que j'ai raté.
Mais j'ai conscience du vide profond que j'ai laissé dans votre cœur lorsque mon âme s'en est allée. Je sais ce qu'il a fait, je sais qu'il a ravagé des pays, qu'il a ravagé votre réputation, qu'il a ravagé votre esprit. Mais vous êtes bien plus fort que cela, et je le sais. Alors, s'il vous plaît, respectez les femmes comme vous me respectez, et même plus encore ; si vous ne le faîtes pas pour elles ni pour moi faîtes-le au moins pour notre fils qui a besoin d'avoir un père exemplaire qui et tout le contraire de son grand-père.
J'ai confiance en vous, et je sais qu'il reste quelque part au fond de vous une lumière qui brille et qui veut refaire surface. Le monde est horrible et cruel, c'est vrai ; mais maintenant nous n'y sommes plus et nous ne pouvons rien faire pour le rendre meilleur. Alors, contentez-vous de chérir notre fils et notre propre monde.
Je suis sincèrement désolé si je vous ai offensé, acceptez mes excuses les plus dévouées. Mais je ne puis pas manquer de respect à mon Prince, à celui qui aurait été mon Roi. Je sais que les temps ont changé, que les époques qui ont suivi la nôtre à suivi d'énormes évolutions. Mais je ne parviens pas à être plus familier avec vous, j'ai toujours appris à vous considérer ainsi et vous être irrespectueux serait une offense à ma foi. Alors encore une fois, pardonnez-moi, et pardonnez Dieu.