Les nouvelles opportunités
Cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit dans ce journal.
Mais il est temps de laisser parler mon âme, sans aucune limite.
Les jours allaient mieux dans ce manoir. J’ai pu enfin avoir une discussion avec Napoléon qui s’est bien passé. Inutile de dire qu’une part de moi restait inquiète, surtout à cause du douloureux souvenir de notre première rencontre et discussion. Mais au moins nous avons accepté l’un comme l’autre de laisser les querelles du passé au passé.
Car peu importe la colère que j’aurai pu lui porter, jamais il me rendra ce qu’il m’a prit. Jamais il me rendra mes années de joie.
La mort ne peut que nous offrir la paix, autant l’accepter.
Mais visiblement, la mort peut aussi offrir quelques cadeaux ratés de notre vivant.
À cela je fais allusion au projet de mariage de Monsieur Friedrich et de Monsieur Katte. Je leur souhaite bien du bonheur.
Exploration amère
J’ai exploré le monde des vivants il y a quelque temps. Et à ce moment que j’ai compris que le temps était une chose cruelle. Qui emporte au loin tous nos rêves.
La Prusse a disparu des cartes, et n’est plus qu’un lointain souvenir dans les mémoires. Emporte au loin tous nos rêves. Si j’avais vécu plus longtemps, si j’avais pu aider plus. Les choses auraient elle finit ainsi ? Je n’en sais rien. Et personne ne pourra répondre à mes interrogations.
La seule chose qui réconforte mon cœur et de voir que le monde des vivants semblaient vivre des jours paisibles.
J’ai pu revoir les terres qui m’ont vu naître, bien qu’elles aient changé, je me sens en paix en les parcourant.
Après mon exploration j’ai pris la décision de ne plus y retourner tant que mon coeur ne soit pas en paix. Savoir ma chère Prusse disparu me blesse, je ne suis Reine de plus rien, je n’ai plus rien a protéger. Et mon tendre époux est a jamais inaccessible pour moi. Monsieur Junot m’avait parlé de réincarnation, juste avant mon exploration, et il disait vrai. Mon époux était là-bas, avec d’autres gens, d’autres amis, en compagnie d’une autre femme. Au moins était-il heureux et cela devrait suffire à ma joie. Mais je ne peux mentir, au fond de moi je pleure.
Le temps m’avait volé ma famille, mes enfants, mon mari, mes rêves, et mes combats. Chose amère et cruelle.
Je suis Louise, Reine à la couronne vide, Reine sans Roi, Reine sans but.
Peur et Douleur
C’est quand on pense que tout va bien qu’un phénomène vient contrarier notre tranquillité acquise.
Tout se passait pour le mieux. Je commençais à mettre mon chagrin de côté, à me consacrer à des choses de meilleurs augures. Mais une personne est arrivé, et a détruit cette tranquillité. Une femme visiblement de la noblesse, au vu de son attitude. Mais qui possède un cœur noir, appréciant répandre douleur et peur.
Nous avons fui, Monsieur Friedrich, Monsieur Katte et moi. Eux sont partis via le miroir, moi j’ai préféré resté. N’ayant pour l’instant guère l’envie de recommencer mes voyages par le miroir. Je me suis alors enfermé dans ma chambre. Bloquant la porte de tout les meubles que j’avais à disposition. Cela faisait longtemps que je n’avais pas éprouvé une telle crainte. De mon vivant j’avais ressenti cette même crainte quand je fus éloigné du front, éloigné de mon mari dont je n’avais plus de nouvelle, menacé d’être capturé par les troupes françaises.
Quelques jours plus tard je me suis de nouveau retrouvé face à cette femme. Monsieur Friedrich est intervenu, et nous avons de nouveau fui pour lui échapper. Hélas, cette fois nous avons été rattrapés par cette femme aux allures du diable. Ni les portes, ni les barrages ne la stoppe. Pas plus que les larmes.
Je n’oserai pas raconter a qui se soit ce qu’elle m’a fait subir.
Ma fierté m’a empêché de la supplier d’arrêter. Mais mes cris et mes larmes, je n’ai pu les retenir. Je n’avais jamais connu une telle barbarie. Même la guerre semble être une violence organisée comparé aux actions de cette femme. Et dire qu’elle prend tout cela pour une activité banale, cela m’horrifie encore plus. Je crains qu’elle recommence, elle semble sans limite. Elle pourrait refaire ses horreurs sur moi, où sur quelqu’un d’autre. C’est terrible. J’ai une pensée pour ce petit Giovani. J’espère que jamais il ne tombera entre ses mains.
Tensions
Quelques petites tensions règnent ici au manoir.
Parfois à cause de ce diable déguisé en femme, et parfois il s’agit autre chose.
Pour ma part j’ai fait preuve d’emportement sur Monsieur Junot. A mes oreilles sont commentaires m’a semblé des plus dépassé. Et je l’ai giflé dans l’instant.
Je regrette mon geste car je sais bien que Monsieur Junot connaît quelques déséquilibres. Et qu’il est mal de faire violence sur de telle personne, surtout qu’ils y sont pour rien.
Mais ce qui m’a le plus choqué par la suite fut quand il me demanda de recommencer. Comment on peut redemander de la douleur ? Ceci m’échappe.
Puis cette femme est réapparu aussi. Inutile de dire que j’étais terrorisé que tout recommence. Elle a essayer de s’en prendre à Monsieur Katte. Et ce qui se passa par la suite fut… plus que surprenant.
Monsieur Katte a réussi à la mettre hors d’état de nuire. Je ne saurai expliqué exactement comment il a fait. Ce fut si rapide et surprenant. Je n’en reviens toujours pas. Dire qu’il a mit hors d’état de nuire une femme capable d’infliger des souffrances atroces.
J’ai peur qu’elle cherche a se venger de cette acte. Et depuis cet incident, j’ai l’impression qu’une atmosphère épaisse et froide c’est posé sur le manoir. Je suis inquiète pour Monsieur Friedrich, Monsieur Katte et le petit Giovani.