History's secrets
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MessageSujet: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyLun 31 Oct - 17:23
Friedrich II




Lundi 31 Octobre

Première entrée




Cela fait quelques temps que je me trouve à Luminariany. Ce lieu qui ressemble à manoir est très étrange avec ses pièces auxquels on ne peut pas accéder, celles qui semblent apparaître au fur et à mesure que j'avance dans mes investigations. Et poser des questions au majordome ne sert à rien apparemment puisqu'il ne cesse de changer de sujet à chaque fois. Tout ce que j'ai réussi à savoir est que nous sommes quelques uns à vivre ici afin d'aider les humains. Ce qui est tout autant déconcertant est de me retrouver avec l'apparence que j'avais lors de ma vingtième année. Il y a des bons cotés à cela comme le fait de ne plus devoir utiliser de canne, ni même d'avoir autant mal, mais il existe aussi de mauvais aspects dont celui de d'avoir mes blessures bien plus visibles.

Bien évidement, je ne suis pas seul dans cet endroit. Je peux avouer qu'il y a certaines personnes que j'ai quelque peu hâte de revoir et d'autres beaucoup moins. Et l'une des personnes que j'ai revu fait partie de la première catégorie. Il s'agit de Katte, de mon très cher Katte. Je suis encore un peu sous l'émotion de cela. Ce n'est pas moi qui l'ai retrouvé, mais lui, peut être aidé par ma Pompadour. Pour ma part, je terminais de jouer un morceau quand je l'ai vu ou plutôt entendu en premier lieu. Dois je préciser que j'ai eu du mal à en croire mes yeux ? Il était exactement pareil que dans mes souvenirs. Identique à la dernière fois que je l'ai vu. Et bien évidement, il m'a reproché certaines choses. Mais je m'y attendais un peu en le voyant. Notamment sur le fait que je n'ai plus jamais parler de lui après sa mort et que je ne suis jamais allé me recueillir sur sa tombe. Sauf que je n'ai jamais pu me résoudre à le faire, je me sentait responsable de sa mort et c'est toujours le cas. Comment pourrais je me pardonner cela ? Je pense que c'est impossible.

Depuis, nous avons repris notre relation là où elle s'est arrêtée il y a plusieurs années maintenant. Je peux bien avouer que tout ceci m'avait manqué. Par contre, il faut que je le garde à l'oeil concernant sa consommation de sucreries.

J'ai également fait la connaissance d'autres personnes. Des femmes. Une que j'ai rencontré hier et qui a l'air d'avoir connu Gilbert lorsqu'il était plus jeune. Quand à l'autre, elle se nomme Jeanne, je l'ai bien reconnu sans plus d'indices. Je la trouve assez intéressante et surtout pas trop énervante comme certaines. Et point positif, elle est française !  Au moins, cela me permet de parler français avec une autre personne que Katte. De plus, j'ai découvert qu'elle est tout autant intriguée par ce manoir où nous sommes que moi même.

Je garde malgré tout l'espoir de croiser un moment ma chère sœur, Wilhelmine. Après tout, il n'y a aucune raison qui empêche sa présence ici.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyDim 6 Nov - 7:50
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Dimanche 6 Novembre

Seconde entrée




Ce jour. Ce jour que je redoutais plus que tout comme chaque année. Je me suis réveillé à 7h00 en sueur à cause d'un rêve. Ou plutôt d'un cauchemar. Cet éternel cauchemar que je fais chaque fois. On me réveille de bonne heure en me sommant de me vêtir, ce que je fais. À l’extérieur, je vois qu'une exécution se prépare, probablement la mienne, après tout, mon cher père a dû tout faire pour cela suite à ma fuite. Pendant ce temps, j'ignore le sort de mon cher Katte, qui m'avait aidé après avoir tenter de m'en dissuader. Peu avant 7h00, deux soldats entrent dans ma cellule puis me traînent de force à la fenêtre. Et là, je vois Katte et je comprend aisément ce que cela signifie. J'ai beau me débattre, et crier d'ajourner l'exécution, que je suis prêt à renoncer au trône si on lui pardonnait. En vain, on me maintient en place. Je lui demande en français de me pardonner, il me répond en souriant juste avant que j'aperçoit la lame se lever au dessus de lui et que je m'évanouisse.

Il m'a fallu plusieurs minutes pour reprendre mon calme et me souvenir de l'endroit où j'étais. J'aurais dû mieux m'y préparer cette année. Ce cauchemar s'est vraiment produit. "Il n'y a rien à pardonner, je meurs pour vous la joie dans le cœur!". Ces derniers mots que m'avaient adressé Katte ce jour là, me hantent encore et toujours. Je n'ose imaginer dans quel état il doit se trouver actuellement. N'importe qui me dirais d'aller le voir pour m'assurer de son état, sauf que j'en suis incapable. Je sais qu'il m'a pardonné, mais je m'en veux malgré tout d'être responsable de sa mort.

J'ai encore l'amer souvenir de l'état dans lequel je me suis trouvé par la suite. Une profonde dépression. Je me souviens d'avoir été malade durant plusieurs jours au point d'avoir des hallucinations. Dont une où nous avions réussit à atteindre l'Angleterre, j’enlaçais Katte avant de voir que mes mains étaient ensanglantées, je me reculais pour le voir blesser sur tout son corps. Je refusais que l'on me guérisse, ce qui fait que j'ai failli y passer. Et cela se serait certainement fait si l'on m'avait pas appris que ma chère mère et ma chère sœur comptaient aussi mourir si je succombais. Je ne pouvais pas les entraîner elles aussi dans ce qui ressemble à un acte égoïste de ma part. J'ai fini par accepter que l'on s'occupe de moi mais je préférais garder les habits que l'on m'avait donné en prison puisqu'ils étaient semblables à ce que portait mon cher ami au moment où on l'a exécuté. Ce n'est qu'après plusieurs mois que j'ai cessé de les mettre et que je suis allé de l'avant. C'est depuis ce jour que je n'ai plus jamais parlé de lui, mais ce n'est pas pour autant que je l'ai oublié. Il était resté pour toujours dans mon esprit et dans mon cœur.

Je pourrais émettre des hypothèses, mais qui ne pourrons rester qu'au stade du "et si " . Et si nous avions réussit à rejoindre l'Angleterre ? Et si j'avais été exécuté à sa place ? Et si j'étais mort juste après la sienne ? Et si sa sentence était restée celle qu'il avait eu au départ et que j'avais pu la briser une fois sur le trône ? Et s'il était resté à mes cotés tout le long de mon règne ? Je ne saurais jamais les réponses à ces diverses possibilités, mais ce qui est certain ce que je ne serais pas le même qu'à présent.

Au moins, pour ma part je n'ai pas à craindre le jour anniversaire de ma mort. Je suis parti sans réelle douleur dans mon fauteuil. C'est bien différent et quelque part bien moins pénible à se souvenir. Certes je n'attend pas ce jour avec impatience, mais il ne me fait rien. Je penses pouvoir dire sans trop m'avancer que ce n'est certainement pas le cas pour tout le monde. Je penses essentiellement à Gilbert en disant cela. Sa présence me manque, mais je tâche de veiller sur lui comme il l'a fait avec moi.

En attendant, je m'entent de plus en plus avec Jeanne, elle me rappelle parfois Wilhelmine. Elle est à l'écoute des personnes qui l'entoure et elle n'hésite pas à les soutenir. Je lui ai d'ailleurs brièvement parler de ma jeunesse, elle en a eu l'air très affectée par ce qu'elle venait d'apprendre. En outre, elle m'aide également en ce qui concerne la consommation abusive de sucreries de la part de Katte, au point de dissimuler l'une des boites de bonbons.

Oui ma chère sœur me manque, tout comme ma chère mère. Je ne peux pas dire que je n'apprécierait pas le reste de mes frères et sœurs, mais c'est avec Wilhelmine que j'ai toujours eux le plus d'affections. Il n'y a qu'une personne que j'appréhende de revoir, il s'agit de mon cher père. J'ignore ce qu'il se passera le jour où je le croiserais.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyMer 7 Déc - 11:09
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Mercredi 7 Décembre

Troisième entrée




Je ne préfère pas reparler de ce qu'il s'est passé le jour de ma dernière entrée puisque cela a été encore plus douloureux que ce que je craignais au départ. Katte croyait vraiment être en ce jour maudit de 1730. Je n'aime pas le voir ainsi. Autant dire que je ne veut vraiment pas revenir dessus.

Mis à part cela, nous avons fait une expédition, moi, Katte et Jeanne dans le monde des humains. Nous avions décidé de commencer par l'Angleterre avec une certaine appréhension vis à vis de Jeanne. J'ignore ce qu'il c'est passé exactement, mais nous sommes arrivés dans un tout autre pays, assez étrange. Nous avons réussi à le situer en Asie sans plus. Mais, ce qui me perturbe encore en repensant à ce lieu reste le fait que mon cher Katte a trouvé un livre des plus osés, il y avait une image de Gilbert en guise de couverture ce qui nous a bien évidemment interloqués, mais au fil des pages il vit Gilbert et moi même. Je ne pense pas qu'il est nécessaire de donner plus de détails sur cela.

Ensuite, nous sommes allé à un endroit que j'affectionne tout particulièrement et j'ai de bonnes raisons pour apprécier ce lieu, Sans-Souci. Oui, j'ai pris sur moi d'y retourner et je ne le regrette pas. Je dois bien avouer que ce lieu me manque bien souvent et à raison. Je leur ai donc fait visiter le palais. Jeanne m'a confié qu'elle n'avait jamais vu d'endroit semblable, quand à Katte, disons que nous avons eu quelques accrochages. En premier lieu, sur ma correspondance avec Voltaire et Algarotti que l'on peut trouver assez sulfureuse par moment, ensuite sur les changements apporté à mes appartements, je suis encore outré par certains d'entre eux et étrangement, me retrouver dans cette pièce m'a rappeler tellement de souvenirs, des souvenirs qui ont eu l'air de m'envahir l'espace de quelques minutes. Puis deux malencontreux malentendus. Rien de bien grave au final.


Je lui ai laissé une lettre dont voici la teneur :


"Mon très cher Katte,

Je pense que je devrais avant tout vous présentez mes excuses pour le comportement que j'ai adopté par moments au cours de notre voyage. Je crois que vous savez bien que mon attitude est devenu des plus exécrables en vieillissant sans votre présence physique à mes cotés tout au long de ces années. Et revenir à Sans-Souci, qui fut certes un havre de paix et de tranquillité que j'espérait aussi bien pour moi, que pour vous, m'a empli de joie, mais aussi d'une certaine nostalgie et d'une rancœur face à certains changements effectués, notamment dans mes appartements où j'ai rendu mon dernier souffle. Ne vous en voulez pas, vous n'êtes pas responsable des modifications de mon humeur après votre perte, ni des erreurs que j'ai commises, parfois par obligation, et que je regrette amèrement. Sachez que je vous aime plus que tout au monde et que je ne vous ai jamais oublié, malgré ce que vous semblez penser parfois, j'ai essayé autant que possible de me faire pardonner auprès de vous et de vous rendre hommage dans la mesure du possible, probablement de manière trop masquée. Tels que le lieu où j'ai fait construire Sans-Souci, un épître à votre attention sous le couvert d'une autre personne, l'embauche de De Catt, l'anoblissement de votre famille et j'en passe. Tout cela pour un "simple lieutenant" comme vous vous décrivez, mais qui est la personne la plus loyale, la plus intègre et la plus importante à mes yeux.

Votre bien dévoué Friedrich. " 



Il y a pourtant, une chose que je ne comprend pas. La présence de Napoléon à Sans-Souci, la seule chose qui expliquerait le tout serait qu'il nous a suivi, mais il a eu l'air surpris de nous voir. Je ne saurais sans doute jamais. Tout comme son attitude envers moi. Je sais qu'il m'apprécie beaucoup, mais l'autre jour ça allait presque jusqu'à ce qu'il se prenne pour mon escorte personnel. Dans tout cela je ne lui pardonne pas d'avoir utilisé mes propres stratégies pour envahir mon pays.

En attendant, à notre retour au manoir ma Pompadour est venu nous voir avec une peluche appartenant à Katte. J'ignore où elle l'a trouvé au juste, ni pourquoi, mais ce n'est certainement qu'un événement anodin.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyVen 30 Déc - 11:18
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Vendredi 30 Décembre

Quatrième entrée




Cette année touche bientôt à sa fin ainsi que ce mois qui a été riche en émotion de tout genre. Je pense qu'il est préférable de commencer par certains événements assez désagréables. Et surtout par le pire.
Nous avons tous été victimes d'un rappel à l'ordre de la part du Majordome. Et elle a été des pires je dois avouer. De ce que je sais, Jeanne a vu des flammes ainsi que France, de mon coté j'ai eu ce que j'appréhendais le plus. Revoir mon père. Je pense que j'ai eu raison d'être anxieux vu les coups et les insultes auxquels j'ai eu le droit. J'espérais ne plus devoir revivre cela un jour. Surtout que je n'ai pas été le seul à subir ses colères, Jeanne et Katte aussi. D'ailleurs Katte a essayé de me protéger du mieux qu'il en était possible.

Cela m'a fait comprendre une chose. Ou plutôt donner le courage de le faire. D'aller sur la tomber de Katte. Cela a été assez difficile je dois avouer. Ce fut la toute première fois que j'y suis aller et j'ignore encore si j'aurais dû y aller ou non. J'y suis retourné une seconde fois après une dispute avec lui à cause de l'affection que j'avais porté à une certaine personne. Oui, nous nous disputons assez souvent en ce moment, mais rien de grave encore.

Durant ce mois, j'ai eu quelques échanges avec Napoléon qui a l'air de s'être calmé depuis quelques temps. Je suis encore surpris par ce qu'il s'est produit hier. Je me suis trouvé sans le savoir sous une branche de gui et il m'a uniquement embrassé la main. Cela peut paraître anodin pour certains, mais connaissant l'admiration qu'il me porte je m'attendais plus à un autre type de baiser de sa part.  

Je pense que je peux passer aux festivités de fin d'année. Je pense que les présents que j'ai offert on plu. Il faut dire que j'ai eu pas mal de temps pour écrire du fait que ma flûte traversière avait fini brisée contre le mur. Inutile que je dise qui en est le responsable. De mon coté, j'ai reçu des partitions de la part de Napoléon, des poèmes ainsi qu'un nouvelle flûte par Katte. Et j'ai eu une surprise à laquelle je ne m'attendais pas, une demande en mariage de la part de Katte. J'ai eu beaucoup de mal à donner une réponse du fait que le seul que j'ai eu a été une véritable catastrophe et je n'ai guère envie que cela se reproduise avec lui. Certes, j'ai accepté mais, je garde mes appréhensions sur ce sujet.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptySam 14 Jan - 17:50
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Samedi 14 Janvier

Cinquième entrée




Je suis un peu perdu en ce moment au point où je ne sais pas trop quoi penser  de certaines choses.

Autant que je débute par l'une des choses qui m'intrigue encore. Celle concernant Katte. Tout est parti du fait qu'il m'a raconté l'un de ses cauchemars. Rien de bien exceptionnel jusque là, si ce n'est que ce qu'il m'a décrit s'était produit après sa disparition. Et il m'a fallu un nom pour que tout bascule. Henri. Après un marché passé avec le Majordome, mes soupçons se sont révélés être exacts. Katte a bien été mon cher neveu Henri, celui-là même que j'ai considéré comme mon propre fils et dont la mort m'a affecté plus que tout. Depuis, j'ai un peu de difficultés à être en sa présence sans y penser. Ce qui fait que j'ai dû m'en éloigné sans le vouloir.

Le marché que j'ai passé n'a été sans conséquences. Il a fallu que je me retrouve dans une position des plus détestables. Etre dans le corps d'une femme. Un véritable calvaire dont je me serais bien passé ! Tout ceci a contribuer à toute une série de péripéties, dont le fait que j'ai dormis dans le même lit qu'une certaine personne. Ou plutôt que cette personne s'est glissé dans mon lit sans autorisation. Au final, je me retrouve père d'un jeune garçon avec qui je pense plutôt bien m'entendre. Si on met de côté son addiction aux chips, ses insultes et le fait que je me suis comporté une fois comme mon propre père. Oui, je m'en veux pour cela, mais il n'a pas l'air de m'en tenir rigueur pour l'instant.

Sinon, nous avons aussi un autre habitant avec nous depuis peu. Tout ce que je sais de lui jusqu'à présent est qu'il est français, qu'il a connu Napoléon et qu'il est complètement obsédé par lui. À cela se rajoute le fait qu'il est fou et dangereux. Aussi bien pour lui-même que pour les autres. Je peux prendre en exemple ce qu'il m'a fait, pour aucune raison apparente si ce n'est que Napoléon a une certaine admiration pour moi. À cause de cela, je me suis fait poignarder dans le dos. Et plus récemment, hier, mon uniforme, mon si cher uniforme s'est retrouvé peint par lui. Dire que je n'y tenais pas serait mentir. Certes, je l'ai détesté étant plus jeune, mais c'est grâce à Katte que j'ai fini par l'apprécier que je l'ai porté jusqu'à la fin. Il me permettait de me sentir proche de lui. Désormais, la seule chose qui me reste pour cela, je la porte en ce moment. Je ne préfère pas parler du lien que j'ai avec cet habit pour de bonnes raisons.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyMar 24 Jan - 12:53
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Mardi 24 Janvier

Sixième entrée




Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Tumblr10

Cela fait 305 ans que je suis né. Oui le temps passe vite, encore plus ici. Je pense pouvoir espérer que cette journée se passera bien avec ma Pompadour, mon café, ma flûte et surtout mon cher Katte. D'autant plus après les derniers événements. Rien de bien alarmant, au contraire, mais pour une raison inconnue nous sommes tous redevenus des enfants. Ce fut assez étrange de revoir les autres résidents du manoir ainsi, sans que l'on ne se souvienne de qui étaient les autres. Ce qui a donné lieu à des situations assez particulières dont je parlerais plus tard.
Tout ce dont je veux bien parler pour l'instant est le fait que j'ai revu Gilbert. Mon cher Gilbert. À ce moment là, je ne savais plus à quel point il pouvait me manquer, ni la portée de certaines de ses paroles et surtout à quel point certaines de mes questions ont dû être difficile à répondre pour lui. J'apprécierais de le revoir, cette fois là en étant pas un enfant.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyMer 1 Fév - 12:24
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Mercredi 1 Février

Septième entrée




Il y a des choses dont on aimerait ne pas réentendre parler. Surtout celles que l'on veut oublier, mais ce n'est pas pour autant que l'on peut y arriver sans difficultés. Encore moins lorsqu'on vous les rappelle.
Pour commencer par les quelques jours que nous avons passés enfant, on peut croire qu'il n'y a rien de bien particulier comme souvenir en pourtant si. Surtout ceux liés à certaines personnes qui me manque et que j'aimerais revoir. Comme me souvenir de la complicité que j'avais avec Wilhelmine ou l'affection que je portais à mon cher précepteur.

Sinon, Katte m'a offert un tableau de nous deux avec Gilbert et Keith, ils me manquent également. Je sais que je peux voir Gilbert lorsque je le souhaite, mais pas Keith. Lui au moins, il a réussi à s'échapper après notre tentative de fuite.

Jusque là, il n'y a aucun problème. Si au moins cela s'arrêtait là. Et pourtant non. Il a fallu que mon fils me pose une question  qui pouvait paraître innocente, mais qui a raviver des certaines choses dont je ne voulais plus du tout entendre parler. Celui du mariage. Et plus particulièrement d'une demande en mariage que j'avais faite. Oui moi ... et pas à n'importe qui, Marie Thérèse. Je le dis tout de suite, ce n'était aucunement parce que je l'aimais ! Mais le mariage était l'un des seuls moyens que j'avais pour avoir plus de libertés et j'en avais vraiment besoin. Je dois avouer que j'ai été bien idiot avant pour l'avoir fait, et surtout pour avoir été prêt à laisser pour cela le trône à l'un de mes frères. Je n'ose imaginer ce qu'ils auraient fait de la Prusse. Enfin, je ne préfère pas y repenser.

Pendant ce temps, il y a des choses que je ne comprend de moins en moins. Entre l'obsession d'un certain français envers un autre, qui m'a valu de me faire blesser le jour même de mon anniversaire. Et le fait que mon fils s'est autant attaché à celui-ci.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptySam 4 Fév - 10:08
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à mon amour



Hans Hermann von Katte

Frédéric

Mon très cher Katte


J'ignore si vous pouvez savoir à quel point je peux tenir à vous et je peux vous aimer. Vous devez certainement en avoir qu'une infime idée de cela. Vous avez été et vous resterez la personne qui m'est le plus cher au monde. Je pourrais vous énumérez sans le moindre problème toute vos qualités, mais cela serait sans doute trop long et fastidieux pour vous.
Je pourrais résumez cela en disant que vous êtes la personne la plus intègre, la plus dévouée et la plus loyale que je connaisse. Je pense que vous savez que je sais de quoi je parle en disant que vous êtes certainement ce qui se rapproche le plus de la perfection à mes yeux. Et croyez moi lorsque je vous dit cela, j'aurais tant aimé continuer à vivre avec vous. Comme vous l'avez vous même dit, je suis mort au même moment que vous, et c'est en bonne partie véridique.

Maintenant, il n'y a plus d'obstacles entre nous. Plus de raisons de nous cacher. J'espère que cette lettre n'aura pas à connaitre le même sort que celles que nous nous étions écrites de notre vivant et qui on dû être détruites, à regret, pour notre bien.

J'aimerais que vous veniez avec moi et mon fils, qui je crois pouvoir l'affirmer sans détour est aussi devenu le votre, à un endroit que j'affectionne et où j'aurais aimé vivre avec vous. Je pense que vous savez déjà de quel lieu je parle.

Votre bien dévoué Friedrich
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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptySam 18 Fév - 9:11
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Samedi 18 Février

Huitième entrée




J'ai fais une chose que beaucoup pourrait juger comme stupide. J'ai passé un nouveau marché avec le Majordome, mais afin de mieux comprendre il faut que je parle de ce qui s'est produit avant.

J'avais invité Katte ainsi que mon fils à Sans-Souci afin de passer du temps avec eux, mais aussi pour faire visiter à mon fils. J'espérais que tout se déroulerait sans le moindre accro. Et pourtant mes espérances ont été brisées. Il n'a fallu que quelques paroles pour cela, je ne ferait pas état des remarques de mon fils que je juge comme les observations d'un enfant, ce qu'elles sont, mais c'est surtout que Katte m'a reparlé d'Henri. Ce que je ne voulais pas qu'il l'évoque de nouveau pour me rappeler que c'est lui. Cela et qu'il voudrait revoir celui que j'étais avant sa mort, que je l'aime comme je l'ai aimé entant que Katte qu'Henri. Inutile de dire que je n'ai pas eu envie de continuer la visite ni de rester. Pour ne rien arranger, il n'est plus capable de reconnaître Wilhelmine. Oui elle me manque vraiment.

Tout cela fait que j'ai été trouver ce maudit Majordome pour redevenir celui que j'ai été avant ma tentative de fuite pour une semaine en contrepartie de ne plus me souvenir de ce qu'il s'est passé après Février 1730.  Beaucoup ont dû être déstabilisés par ceci. Moi le premier. Me retrouver dans cet endroit entouré de personne que je ne connaît guère hormis Katte. Ce même Katte qui m'a emmené à Königsberg avant de me sciemment me mentir. Pour mon bien certes. Sauf qu'il n'était pas nécessaire qu'il agisse ainsi avec moi. Je me souviens qu'il m'avait affirmé que nous nous étions suicidés ensemble afin de ne plus rien craindre, qu'il avait construit Sans-Souci pour nous. Je me demande tout de même ce que cela aurait donné. Je dois bien avouer que le suicide est une chose à laquelle j'ai souvent pensé et que je l'ai envisagé à certaines reprises, en option à la place de ma fuite, après la mort de mon cher Katte, où lorsque j'ai cru que nous allions tout perdre. Ce que je peux au moins concédé c'est que lui et Jeanne ont tout fait pour m'empêcher de découvrir la vérité. Et pourtant j'ai insisté pour comprendre.

J'ai commencé à connaitre la vérité alors que le marché allait être terminé.

Donc oui, je me souviens de tout désormais. Même de  certaines choses que je préférerais oublier, comme le fait qu'on m'a  de nouveau blessé pour la simple raison que j'ai parlé avec Napoléon. Ou d'avoir rencontré cette femme, Maeve. Je m'en méfie. Certes, elle me rappelle un peu la Comtesse Orzelska par sa beauté, mais la ressemblance s'arrête ici. D'autant que je dois encore savoir ce qu'il y a eu exactement entre elle et Katte, bien que j'en ai déjà une vague idée. De toute l'inspiration que ce dernier me procurait rien qu'en étant près de moi. Durant cette période, peu on été honnête avec moi, Jeanne a tenté de me protéger, mon fils qui ne devait pas vraiment comprendre la situation et ... Napoléon. Je ne sais plus trop quoi penser de lui au vu des événements et particulièrement de ceux d'hier.


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Samedi 18 Février

Neuvième entrée




J'ai besoin de réfléchir et surtout d'être seul pour cela. Mis à part la compagnie de ma Pompadour. C'est l'une des seules que j'ai toujours accepté et même encore maintenant. Là où je suis je devrais réussir à me concentrer un peu sur mes pensées. Ou plutôt mon vagabondage de pensées. Car, c'est ce dont il s'agit en ce moment. Toutes celles ci concernent essentiellement Katte. Katte et ses mensonges. Lui qui ne m'avait trahi depuis tout ce temps. En à peine une semaine, il la fait bien plus que de raison. Entre les mensonges liés à mon état d'il y a peu, ceux vis à vis de cette femme. Je ne parle pas de l'autre fou français dont il m'avait dit de me méfier et avec qui il a l'air de s'être lié d'amitié, sans compter que ce dernier vient maintenant dormir avec lui, alors même que je suis là. À croire que sa présence ne le dérange plus en si peu de temps comme si ...

En rapide, il faut que je mette de l'ordre dans mes idées et durant ce laps de temps, je n'ai aucune envie de voir Katte. Du moins pas tant que je ne pourrais pas lui refaire confiance. J'ai besoin de cela pour éventuellement rester avec lui. J'aurais pu aller voir Gilbert, mais mieux vaut que j'aille le voir la semaine prochaine puisqu'il aura très certainement besoin de moi.


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Mardi21 Février

Dixième entrée




La confiance. Voilà une chose très importante. Que ce soit en famille, en amitié ou en amour. Une chose avec laquelle certains ont trop joué avec  au point de détruire les espoirs que j'avais en eux. Il y en a eu bien trop et pourtant certains m'ont marqué bien plus que les autres.

Je pense pouvoir débuté par Trenck. Ce traître qui a abusé de ma confiance à maintes reprises. Ne lui ai je pas fait suffisamment honneur ? Il a été dans mes bonnes grâces et il en a abusé. Avant tout en se moquant des sentiments que ma chère Amélie a eu pour lui, au point de la mettre enceinte. Mais surtout en essayant de la monter contre moi en la faisant douter de sa félonie. Sa félonie de jouer les espions pour l'ennemi. On peut croire que j'ai été cruel envers lui, mais qu'aurais je dû faire pour protéger ma nation mais surtout ma chère soeur. Le pire reste encore qu'elle a toujours intercédé en sa faveur, l'aimant jusqu'à la fin, alors que lui ...lui n'a pas hésité à l'humilier et à se marier avec une autre. J'ai au moins la satisfaction que leurs retrouvailles furent brèves puisqu'elle est partie peu après moi. Mais j'ai encore une chose à faire pour me débarrasser définitivement de lui, détruites ses ignominies qui lui servent de mémoires et où il essaye de faire croire qu'il est innocent de tout. Si tel était le cas, je le saurais.

Ensuite, je crois qu'il est judicieux de continuer avec Voltaire. Ais je besoin de développer l'admiration sans borne que je lui portais, et lui porte toujours. Je lui avais écris de ma propre initiative. Et une grande amitié était née ainsi, nous nous sommes souvent écrit, même envoyé quelques objets, je me souviens encore lui avoir offert une bague. Après plusieurs supplications, j'ai fini à ce qu'il vienne vivre avec moi, je fus très excité et cela s'estompa rapidement. Nous sommes bien trop fiers tous les deux pour accepter les critiques de l'autre. Il a fini par partir et je l'ai enfermé, j'avais de bonnes raisons pour cela, et ruiné sa réputation auprès de la Cours française. Malgré tout ceci, nous avons pu nous écrire de nouveau et je suis heureux de l'avoir connu.

Il y a encore peu de temps, j'aurais aussi mis Katte dans cette courte liste, mais les choses vont nettement mieux entre nous depuis. Il est vrai que je n'aime pas être en colère contre lui. Il a fallu que le Majordome intervienne pour que tout se calme finalement. Nous sommes également trop fiers mis à part que là, nous parvenons à nous pardonner mutuellement.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptySam 25 Fév - 0:00
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Samedi 25 Février

Onzième entrée




Je déteste ce jour. Voilà déjà 70 ans que c'est le cas et j'ai de bonnes raisons pour cela. La dissolution de mon pays en est une assez valable je pense.

" Mes derniers vœux, au moment où j'expirerai, seront pour le bonheur de cet empire. Puisse-t-il toujours être gouverné avec justice, sagesse et force; puisse-t-il être le plus heureux des États par la douceur des lois, le plus équitablement administré par rapport aux finances, et le plus vaillamment défendu par un militaire qui ne respire que l'honneur et la belle gloire; et puisse-t-il durer en florissant jusqu'à la fin des siècles! " Je me souviens toujours d'avoir marqué ces mots à la fin de mon testament et je dois dire que c'est vrai, jusqu'à la fin j'espérais plus que tout que mon pays continue d'exister pendant encore des siècles.

Qui puis je blâmer pour cela ? Les Alliés ? Mon petit neveu Louis Ferdinand pour avoir refuser d'être à la tête du pays ? Je dois avouer que non puisque je comprend ses raisons, de plus je peux le remercier d'avoir respecter la seule chose dans mon testament que l'on m'avait refusée, soit être enterré à Sans Souci. Si je dois tenir quelqu'un responsable pour ce maudit article n°46, c'est cet autrichien ! Est il nécessaire que j'explique les griefs que j'ai contre lui ? Probablement. Il faut dire que s'auto proclamer mon successeur, ne m'a absolument pas plu. Déjà on parle d'un autrichien, et non pas d'un prussien ... Un autrichien ! C'est déjà assez clair en soit ! Et si quelqu'un devait être mon digne successeur ce serait mon petit neveu Louis Ferdinand ou mon fils, mais en aucun cas ce dictateur intolérant et inculte qui ose me comparer à lui ! Donc oui je ne l'apprécie guère pour avoir terni ma réputation et celle de mon pays.

Enfin, je ferais mieux d'aller voir Gilbert aujourd'hui, il risque d'avoir besoin de quelqu'un. Katte ne vient pas le voir avec moi. Je pense que je dois ceci à Gilbert, je n'ai pas pu venir durant ces années où il en a eu besoin. Non pas parce que je ne le voulait pas, mais pour la simple raison que chaque fois que j'essayai, impossible de passer par le miroir, j'ai eu beau essayer par tous les moyens. Ce qui fait que je n'ai pu être qu'un simple spectateur sans la moindre possibilité d'intervention.

Dire que au final j'ai tout donné pour mon pays dans l'espoir de le voir ainsi désormais. Je garde malgré tout l'espoir, bien qu'un peu illusoire, de revoir un jour la Prusse revenir sur les cartes, entant que grande nation où régnera la liberté et le bonheur pour tous.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyLun 13 Mar - 16:55
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Lundi 13 Mars

Douzième entrée




Les jours passent et certains événements également.

J'ai bien été voir Gilbert l'autre jour et j'en suis heureux je dois avouer. Surtout de ne pas l'avoir vu se morfondre. Il est vrai que je n'ai me pas le voir triste et c'est assez compréhensible je pense, durant des années nous nous sommes occupés l'un de l'autre. J'ignore encore maintenant qui de lui ou moi a eu le plus besoin de l'autre. Ce qui est certain est le fait que nous nous apprécions toujours.

Dans les autres choses qui se sont passées, j'ai rencontré la mère de Katte. Pour le peu que j'ai pu voir c'est une femme gentille et aimante envers son fils.  Mon fils a eu l'air aussi de bien l'apprécier. Au mois, elle n'a pas eu l'air d'être opposée à la relation qui nous unis Katte et moi. Elle aurait pourtant eu de bonnes raisons pour cela. Je suis tout de même heureux qu'il ai pu revenir une personne à qui il tenait.

Certes je suis un peu jaloux de lui pour cela. Il y a tellement de personnes que j'aimerais revoir comme Wilhelmine, Keith, Spaen, Mr Duhan et Mme de Rocoulle, à qui j'aurais très certainement confié mon fils sans le moindre crainte. Ils me manquent tous c'est indéniable. Ainsi que certains moments où tout semblait plus calme, comme lorsque je n'étais qu'un très jeune enfant et que j'écoutais ma gouvernante, ma "Chère Maman" comme je l'appelais, me parler en français, et de me raconter des histoires ou de me parler de ma grand-mère. D'ailleurs cela m'amène à un autre sujet. Celle des diverses questions que je me pose toujours. Dont celle sur le fait de comment ma grand-mère, qui a été surnommée la Reine Philosophe, a-t-elle pu avoir un fils aussi ... différent que mon père. Comment me serais je entendu avec elle si je l'avais connu ?  Que se serait il passé si l'un de mes grands frères était resté en vie ?  D'autres questions que j'ai déjà évoqué plus tôt. Je sais pertinemment que je ne connaîtrais certainement jamais les réponses à ces questions, si ce n'est qu'en émettant des hypothèses les unes après les autres.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyJeu 23 Mar - 11:10
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Jeudi 23 Mars

Treizième entrée




Je n'en peux absolument plus. Je ne sais pas vraiment ce qui m’énerve le plus en ce moment. Ou plutôt qui.

Mon fils qui pour je ne sais quelle raison, reçoit parfois la visite de certaines personnes, dont une que j'aurais aimé revoir. Cela est une chose. Mais ce qui m’agace le plus à son sujet en ce moment, est que depuis il essaye de me convaincre que je devrais plus aimer la bête que j'ai été obligé d’épouser. J'ai bien tenté de lui expliquer que cela n'arrivera jamais, en vain. Cela se voit qu'il ne sait pas ce que cela a été de devoir être avec cette chose sans la moindre intelligence.

Autrement, il y a le cas de Katte. D'une part, il y a un fait que ce maudit Majordome m'a appris. Apparemment, il perd sa mémoire à cause de ce qu'il a fait il y a plusieurs années. À cause de cela, il risque de disparaître et moi aussi. Je le lui ai appris, mais cela n'a pas eu l'air de vraiment l'affecter alors même que je l'ai emmené là où il a grandit afin de l'aider à retrouver un peu la mémoire. D'autre part, Katte s'est retrouvé dans le corps d'une femme, mais il faut croire qu'il a perdu par la même tout sens commun. Il ne pense qu'à une seule chose depuis : coucher avec moi. Je crois que c'est assez clair pour comprendre en quoi cela m'énerve.  

Je n'ai qu'une envie en ce moment, être seul et surtout tranquille. J'ignore quand j'y arriverais.


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MessageSujet: Re: Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany Compte rendu d'un prussien sur la vie à Luminariany EmptyJeu 6 Avr - 18:16
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Jeudi 6 Avril

Quatorzième entrée




On me reproche souvent mon comportement envers cette chose que j'ai dû épouser. Mais, ais je vraiment été pire que certains ? Je ne pense pas. Elle a eu la liberté qu'elle voulait, elle pouvait avoir sa propre cour ainsi qu'à de la reconnaissance. N'ais je pas fait en sorte qu'elle soit traitée entant que Reine de Prusse ?

Ce constat fait, autant parler d'autres cas qui me sont plus ou moins proches. En commençant par le plus proche, ma chère mère. Dois je vraiment expliquer ce qu'elle a vécu entre les disputes avec mon père et le fait que durant des années, nous n'avions pas le droit de la voir sans autorisation ?

Je crois que je peux maintenant passer à une autre personne. Ma grand mère maternelle. Celle-ci a été emprisonné, sans avoir le droit à la moindre visite, près de trente ans après que mon grand père ai divorcé. D'ailleurs, si je me souviens bien il avait une relation avec une tante de Katte.

Pour terminer, un cas qui me touche un peu moins puisqu'il s'agit d'une tante de ma femme, qui a également été la belle de l'un de mes parrains, Pierre Ier de Russie. Cette dernière est décédée à cause des coups qu'elle recevait.

Donc, je crois pouvoir affirmer que je n'ai certainement pas été le pire des époux comme certaines semblent le penser.
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